Gorse : Quand la plante dit tout
Gorse : Quand la plante dit tout
Il est passionnant de voir comment la signature, ou le geste de la plante, c’est-à-dire son aspect et son comportement dans l’environnement, nous aident à comprendre l’effet que l’essence florale a sur celui qui la prend. Tant Jordi Cañellas (Cuaderno botánico de las Flores de Bach) que Julian Barnard (Form & Function), et Mechthild Scheffer (Die Seelenpflanzen des Edward Bach) ont fait des contributions très importantes.
Tout s’explique depuis la perspective de l’analogie, parce que l’esprit et la nature sont une même chose, et ils se manifestent par les mêmes géométries et «ce qui est en haut est en bas » , ainsi que « ce qui est dedans est dehors ».
Voici mes réflexions sur Gorse, l’ajonc, plante qui est généreusement présente au nord de l’Espagne, surtout en Galice (Toxo). Comme nous le savons, l’essence florale sert , métaphoriquement, » à ne pas jeter l‘éponge». Pour naviguer dans la tempête de l’adversité et éviter la capitulation.
Les fleurs, d’un jaune doré, nous rappellent leur indéniable symbolisme solaire : force, courage, pouvoir, ordre créatif. Scheffer, dans son livre cité plus haut dit que « les anciens celtes appréciaient déjà beaucoup ce buisson épineux qui fleurit de février jusqu’au début du mois d’avril. Ils voyaient en lui le portrait du victorieux et jeune héros du soleil, dont les armes tranchantes avaient vaincu le géant glacé de l’hiver.»
Prendre Gorse, c’est renouer avec cet or liquide solaire et ses vertus, ne pas se rendre au premier coup et se battre, comprendre que nous pouvons toujours faire quelque chose pour améliorer une situation défavorable.